“Se vogliamo che tutto rimanga com'è, bisogna che tutto cambi" *Le Guépard, Giuseppe Tomasi di Lampedusa.*
La campagne électorale pour les prochaines municipales a été lancée avec l’inauguration, samedi passé, de la permanence de l’une des trois listes intitulée : « Pà Cambià Zonza è Santa Lucia ». Nous nous réjouissons que trois listes confirment la nécessité de passer à une forme de représentation démocratique et de gouvernance disons, différente.
Dans le compte rendu de cette inauguration, publié par la presse quotidienne, j’ai toutefois été interpellé par le propos de Monsieur Colombani et me permets de vous le rappeler dans son entièreté :
« Nous sommes la seule liste qui peut faire bouger les choses, le vote utile c’est nous. Il reste deux mois et demi, chaque vote compte pour que ce village change dans les années à venir »,
or, à ce que je sais, aucune des trois listes, à ce jour, n’a divulgué, car je me garde d’accorder crédit aux diverses rumeurs circulant et même y répugnent, la liste des noms les composant, et aucun programme n’a été proposé à la sagacité de nos concitoyens ! Affirmer que les deux autres listes ne seraient pas capables de « bouger les choses » est par conséquent déplacé, voire arrogant et va à l’encontre même de ce que prône « Pà Cambià » (Pour Changer) ! Derrière chaque « vote », et je rappelle que tous les « votes » sont utiles, y compris ceux qui n’iront pas sur la liste « Pà Cambià », derrière chaque « vote » il y a une main, un cœur, un être humain avec ses forces et ses faiblesses et qu’en deux mois et demi il est susceptible et libre, au gré des interventions des prétendants, de modifier son choix. Ce qui doit changer, non dans les années à venir mais tout de suite, c’est le comportement des prétendants aux affaires de la cité. Les éléments de langage éculés doivent être remplacés par la sincérité, le respect, l’attention, l’empathie, la bienveillance.
"Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde." Gandhi
Il est absolument nécessaire de cesser de considérer nos concitoyens, i nosci paesani, uniquement comme des "votes" ou des "réservoirs de voix", mais de les confirmer dans leur précieuse unicité.
Je présente à nouveau mes meilleurs vœux à tous ceux qui liront ces lignes, y compris à Monsieur Colombani et à ses colistiers, et leur souhaite bonne chance, Paci è Saluta.
*Jean-François Agostini